La baisse des prix de l’immobilier devrait s’accélérer dès le mois de septembre
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
A Paris, la hausse de loyer demandée par les bailleurs aux nouveaux emménagés est restée contenue en 2016 grâce à la réglementation mise en place par l’État, révèle l’enquête annuelle de l’Observatoire des loyers de l’agglomération parisienne (Olap).
Publié le par à 0 h 0
L’an dernier, le "saut à la relocation" ou hausse moyenne duloyer entre l’ancien et le nouvel occupant du logement, a été de +1,2%, équivalente à celle de 2015 , selon les premières estimations de l’enquête publiées vendredi - avant des résultats définitifs en juin.
Dans la capitale, les relocations se sont conclues en moyenne à 24,90 euros le m2 en 2016, contre 24,80 euros le m2 en 2015 et 19,40 euros le m2 dans l’ensemble de l’agglomération parisienne - un niveau stable sur un an.
Cela "confirme la décélération très nette constatée depuis 2014, mais illustre aussi la persistance de la tension" sur le marchélocatif de Paris, et ce "malgré les mesures réglementaires d’encadrement des loyers, en niveau et évolution".
En effet, cette hausse est trois fois supérieure à celle enregistrée dans l’ensemble de l’agglomération parisienne : +0,4%, soit la plus faible progression depuis 2001, toutefois un peu supérieure à celle de l’Indice de référence des loyers (IRL).
Cette modération de la hausse des loyers résulte en grande partie des décrets annuels de limitation de la hausse des loyers à la relocation, pris chaque été depuis août 2012.
Elle découle ausside l’entrée en vigueur à Paris au 1er août 2015, de l’encadrement des loyers instauré par la loi Alur.
Bien que non soumis à l’encadrement, les loyers à la relocation sont quasi stagné en petite couronne (+0,2%) tandis qu’ils reculaient en grande couronne (-0,6% après -0,4% en 2015).
Ces deux ans de modération des loyers marquent un coup d’arrêt après les hausses imposées par les bailleurs à leurs nouveaux locataires, voisines de, ou supérieures à, 6%, dans l’agglomération parisienne, de 2006 à 2013. En 2014, la hausse avait déjà commencé à décélérer : +2,1% à Paris, +1,3% dans l’agglomération.
Et à Paris, l’envolée des loyers a même été supérieure à 8% de 2007 à 2012, avec un pic de plus de 10% en 2011, selon les statistiques de l’Olap.
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
Le remaniement du gouvernement Borne se dote de nouveau d’un ministère du logement, le ministre Patrice Vergriete, est un expert du domaine avec de nombreux succès à la clé.
Avec la chute des prix de l’immobilier commercial, l’AMF classe les fonds immobiliers du secteur du commerce dans sa liste de placements à risques élevés et lance une alerte sur ce secteur.
Un pavé dans la mare du secteur des petites annonces immobilières : le portail SeLoger s’est ouvert aux annonces immobilières de ventes de biens des particuliers et ce service est gratuit !
Century 21 confirme le retournement du marché de l’immobilier, lentement mais surement. Les prix baissent trop peu pour relancer ce marché, dont le volume des transactions a baissé de seulement (...)
Les logements énergivores ne laissent pas seulement passer le froid l’hiver. Ils se transforment en véritables bouilloires l’été, selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié ce lundi 26 (...)
Mauvaise nouvelle : la taxe foncière sera toujours en hausse en 2023. Relative bonne nouvelle, des conditions d’exonérations sont assouplies à compter de cette année. Détails.
Le marché de l’immobilier pose question en 2023. Toutefois les Français ne sont pas effrayés, et considèrent toujours l’immobilier comme un placement sûr, juste derrière les livrets épargne.
L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) revient à la charge sur le plafonnement des loyers : le calcul des loyers médians serait faux et les plafonds de loyers imposés seraient (...)