La baisse des prix de l’immobilier devrait s’accélérer dès le mois de septembre
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
Le marché de l’immobilier montre de signes de ralentissement. Difficile de faire moins après cette année 2017 exceptionnelle. Les Français, toujours aussi friands d’immobilier, pensent que les prix devraient continuer de grimper. Ils sont près des deux tiers à penser que la période actuelle est encore propoice à l’achat d’un bien immobilier, malgré la baisse récente de leur pouvoir d’achat immobilier. Les professionnels sont, de leur côté, plus nuancés. Qui aura raison au final ?
Publié le par à 0 h 0
La FNAIM livre sa vision du marché de l’immobilier sur le premier semestre 2018, dans son étude : Conjoncture, actualité législative et réglementaire, moral immobilier des Français : L’analyse immobilière de la FNAIM.
Avec 950 000 transactions à la fin du mois de juin 2018, les ventes de logements ont sans doute atteint un plafond. Même si le chiffre est en hausse de 3,4% sur douze mois, il est en baisse de 1% par rapport à décembre 2017.
Sur cette même période d’un an, les prix du mètre carré ont augmenté en moyenne de 4,3% au niveau national. Plus précisément, la hausse a été de 5,2% en Ile-de-France et de 3,9% dans le reste du territoire. Par type de bien, elle a été plus sensible pour les appartements : avec 6,2% en région parisienne et 4,5% ailleurs.
Pour les maisons, elle a respectivement été de 3,2% et 3,7%. Cependant, des disparités flagrantes ont été constatées entre les villes. Ainsi à Bordeaux, les prix ont bondi de 9,1%, alors que la hausse à Marseille n’a été que de 1,8%. Les loyers, pour leur part, sont restés stables, avec des hausses inférieures à 1% à Paris, Nantes et Toulouse, jusqu’à 2% à Lille, Lyon et Strasbourg, et plus de 2% à Marseille, Rennes et Bordeaux, sachant que l’[a[inflation]a] s’est maintenue à 2% sur la période observée.
En 32 ans, les aides au logement ont été multipliées par 2,5. Elles ont atteint la somme considérable de 42 milliards d’euros, toutes formes confondues : taux préférentiels, exonérations fiscales, subventions d’investissement et d’exploitation, aides personnelles. Il n’empêche, sur la même période, la proportion des accédants a reculé de 4 points (de 24,2% à 20,1%).
La part du parc locatif privé, malgré les soutiens financiers, a aussi reculé, passant de 26 à 23%. Quant à la vacance des logements, elle n’a cessé de progresser dans le même temps, passant de 7,7 à 8,3%.
Le bailleur privé joue un rôle économique majeur. Pourtant, cette contribution n’est pas suffisamment actée par les pouvoirs publics. Le loueur développe à la fois une action d’entrepreneur, du fait de ses investissements, et une mission d’utilité publique, en assurant un logement à des millions de personnes. Ces deux dimensions doivent avoir une traduction fiscale
C’est tout le sens de l’action de la FNAIM depuis de longues années en faveur de la reconnaissance d’un vrai statut aux bailleurs privés. La Fédération va même plus loin en suggérant cette formule : « investissez aujourd’hui, défiscalisez demain ».
Cette reconnaissance du rôle des bailleurs serait d’autant plus opportune que, selon l’étude IFOP commandée par la FNAIM, l’état d’esprit est redevenu positif :
– 62% des personnes interrogées jugent la situation économique favorable pour réaliser un [a[investissement locatif]a] ;
– 77% jugent la situation économique favorable pour devenir propriétaire pour la première fois ;
– En complément, 61% des personnes interrogées jugent la période globalement favorable à l’achat et 44% à la vente.
Le marché paraît plus dynamique aux yeux de 53% des personnes interrogées (elles n’étaient que 18% en 2012) et plus équilibré (pour 83% des sondés).
Le profil des candidats à l’acquisition est composé à 86% d’actifs. Leur impression dominante est que les prix vont plutôt continuer à augmenter.
Les acheteurs se montrent de plus en plus informés : 75%, par exemple, sont bien au fait de la performance énergétique du bien qu’ils envisagent d’acquérir.
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
Le remaniement du gouvernement Borne se dote de nouveau d’un ministère du logement, le ministre Patrice Vergriete, est un expert du domaine avec de nombreux succès à la clé.
Avec la chute des prix de l’immobilier commercial, l’AMF classe les fonds immobiliers du secteur du commerce dans sa liste de placements à risques élevés et lance une alerte sur ce secteur.
Un pavé dans la mare du secteur des petites annonces immobilières : le portail SeLoger s’est ouvert aux annonces immobilières de ventes de biens des particuliers et ce service est gratuit !
Century 21 confirme le retournement du marché de l’immobilier, lentement mais surement. Les prix baissent trop peu pour relancer ce marché, dont le volume des transactions a baissé de seulement (...)
Les logements énergivores ne laissent pas seulement passer le froid l’hiver. Ils se transforment en véritables bouilloires l’été, selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié ce lundi 26 (...)
Mauvaise nouvelle : la taxe foncière sera toujours en hausse en 2023. Relative bonne nouvelle, des conditions d’exonérations sont assouplies à compter de cette année. Détails.
Le marché de l’immobilier pose question en 2023. Toutefois les Français ne sont pas effrayés, et considèrent toujours l’immobilier comme un placement sûr, juste derrière les livrets épargne.
L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) revient à la charge sur le plafonnement des loyers : le calcul des loyers médians serait faux et les plafonds de loyers imposés seraient (...)