La baisse des prix de l’immobilier devrait s’accélérer dès le mois de septembre
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
La hausse des prix immobiliers commenceà rogner le pouvoir d’achat des ménages dans les grandes villes, en particulier à Paris où les ventes d’appartements stagnent, alors que les acquéreurs optent pour la banlieue, dont l’offre de transports s’améliore, selon des professionnels.
Publié le par à 0 h 0
Si le courtier Empruntis a accompagné 10%d’emprunteurs en plus au premier semestre 2017, comparé aux six premiers mois de l’an dernier, il est plus circonspect pour la seconde moitié de l’année, selon des chiffres publiés mardi.
Il table ainsi sur des transactions - des dossiers de demande de crédit finançables, avec promesse d’achat signée - en baisse de 2% à 5%.
"La demande devrait s’infléchir encore pendant l’été, ce qui est assez classique, mais pour qu’elle reprenne dès septembre, il est impératif que les prix dans les grandes villes s’assagissent", estime le courtier.
Car cette "hausse des prix pénalise les ménages dans les grandes villes", dit Empruntis : au premier semestre, elle est responsable de plus de 70% de la hausse de mensualités dans 6 villes sur 11.
De son côté, le réseau Guy Hoquet note que cette hausse des prix affecte déjà le marché de la capitale, tandis que les ventes augmentent de 12% en France. "La faute à des prix qui ont flambé" dans la capitale, pointe-t-il.
"En hausse sur tout le territoire, les prix l’ont fortement été à Paris en 2017 : résultat, ils atteignent pratiquement les 9.000 euros le m2 au 1er semestre, provoquant une stagnation des ventes".
"Les acquéreurs parisiens préfèrent désormais acheter 4.000 euros le m2 à Saint-Maur (Val-de-Marne) plutôt que 6.000 euros à la Goutte d’Or (dans le 18e arrondissement de Paris)", commente Fabrice Abraham, directeur général de Guy Hoquet.
Ainsi "à des quartiers intra-muros qui flambent, on préfère des secteurs qui s’aménagent en logements et en transports", analyse-t-il, tels que le canal de l’Ourq à Pantin.
"La banlieue n’est plus autant synonyme de perte de qualité de vie, à mesure que se dessinent ses projets d’infrastructures de transports", résume-t-il.
Au sein des transactions faites par ce réseau de 450 agences, les prix moyens sont de 8.911 euros le m2 (+6,5% sur un an) à Paris, 3.580 euros le m2 (+3,2%) en Ile-de-France et 2.864 euros le m2 en France entière (+2,1%).
Dans le reste de la France, Bordeaux, Lyon, Nantes, Strasbourg voient leurs prix remonter plus modérément (respectivement +4,9%, +1,7%, +1,6%, +0,5%).
ref/fka/pre
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
Le remaniement du gouvernement Borne se dote de nouveau d’un ministère du logement, le ministre Patrice Vergriete, est un expert du domaine avec de nombreux succès à la clé.
Avec la chute des prix de l’immobilier commercial, l’AMF classe les fonds immobiliers du secteur du commerce dans sa liste de placements à risques élevés et lance une alerte sur ce secteur.
Un pavé dans la mare du secteur des petites annonces immobilières : le portail SeLoger s’est ouvert aux annonces immobilières de ventes de biens des particuliers et ce service est gratuit !
Century 21 confirme le retournement du marché de l’immobilier, lentement mais surement. Les prix baissent trop peu pour relancer ce marché, dont le volume des transactions a baissé de seulement (...)
Les logements énergivores ne laissent pas seulement passer le froid l’hiver. Ils se transforment en véritables bouilloires l’été, selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié ce lundi 26 (...)
Mauvaise nouvelle : la taxe foncière sera toujours en hausse en 2023. Relative bonne nouvelle, des conditions d’exonérations sont assouplies à compter de cette année. Détails.
Le marché de l’immobilier pose question en 2023. Toutefois les Français ne sont pas effrayés, et considèrent toujours l’immobilier comme un placement sûr, juste derrière les livrets épargne.
L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) revient à la charge sur le plafonnement des loyers : le calcul des loyers médians serait faux et les plafonds de loyers imposés seraient (...)