Immobilier ancien : les prix flambent à Paris, record de 8.800 euros le m2 en vue à l’été

Les prix de l’immobilier ancien devraient battre tous les records dans la capitale l’été prochain, en tutoyant les 8.800 euros le m2, avec une hausse annuelle de 7%, selon les estimations des notaires publiées mardi.

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Immobilier ancien : les prix flambent à Paris, record de 8.800 euros le m2 en vue à l’été

Au premier trimestre 2017, les prix des appartements anciens à Paris était de 8.450 euros le m2, après avoir progressé de 5,5% sur un an, dans des transactions étoffées - plus de 10.000, un record pour un premier trimestre - selon la Chambre des notaires de Paris Ile-de-France.

Et en juillet, ils devraient avoir enregistré une hausse de 7% et atteindre les 8.800 euros le m2, selon les avant-contrats de vente enregistrés par ces professionnels.

Ainsi un nouveau record historique du prix des appartements serait atteint l’été prochain, le précédent sommet remontant à l’été 2012, avec 8.460 euros le m2.

Après avoir connu "une lente érosion pendant trois à quatre ans", et être descendus à 7.880 eurosle m2, les prix des appartements sont orientés à la hausse depuis l’été 2015 dans la capitale, et ont ainsi retrouvé au premier trimestre 2017, "en moins de deux ans, leur plus haut" de 2012, commentent les notaires.

Et d’ores et déjà les prix se sont envolés dans les quartiers lesplus cossus : ils dépassent 10.000 euros le m2 dans sept arrondissements, dont quatre sont à plus de 11.000 euros le m2.

Au dernier trimestre 2016, la capitale ne comptait que deux arrondissements à plus de 11.000 euros le m2 : les 6e et 7e.

A l’inverse, seuls 4 arrondissements demeurent en-dessous des 8.000 euros le m2 : les 13e (7.740 euros le m2), 18e (7.580 euros), 19e (6.910 euros, le moins cher de la capitale) et 20e (7.380 euros).

"Le nombre d’acquéreurs ne cesse de croître. Nous pensons qu’il devrait rester stable, excepté pour les biens de grande importance où, peut-être en raison du Brexit, il pourrait y avoir un surcroît de demande avec très peu d’offre", a souligné le notaire parisien Thierry Delesalle, lors d’une conférence de presse.

"Il y a des risques de tensions sur les 5 pièces, à Paris", a-t-il estimé.

Derrière les Italiens qui acquièrent 17% des biens cédés à des étrangers dans la capitale, les Britanniques se classent déjà en deuxième position, en générant 10% de ces transactions.

"Certains propriétaires immobiliers pourraient vendre leur placement, faire des arbitrages et aller sur d’autres actifs. Ce flux devrait alimenter un peu le marché et calmer la hausse des prix, vers 2018-2019", a anticipé M. Delesalle.

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