La baisse des prix de l’immobilier devrait s’accélérer dès le mois de septembre
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
Geler la hausse des loyers pendant 12 mois est une mesure de plus en plus demandée par les associations de consommateurs. L’indice de référence (IRL) étant calculé à partir de l’inflation, cette dernière évoluant de façon temporaire et contextuelle sur des sommets. La balle est du côté du gouvernement.
Publié le par
Gel des loyers
Après la confédération nationale du logement (CNL), c’est au tour de CLCV de réclamer le gel des loyers. L’indice de référence des loyers (IRL), base annuelle de la hausse des loyers, est calculée à partir de l’inflation. Or le pic actuel est essentiellement lié à l’explosion des prix de l’énergie, attendus en forte baisse dans les mois à venir, notamment en cas de récession. La hausse des loyers serait donc purement artificielle et non corrélée à une véritable perte de valeur de l’euro. Par ailleurs, après la chute des prix de l’énergie, une fois le conflit Ukrainien terminé, les bailleurs n’appliqueront pas de baisse de loyers.
A lire aussi : IRL : Indice de référence des loyers
Un gel de 12 mois
L’association de consommateurs CLCV affirme que la hausse pourrait atteindre 5% d’ici la fin de l’année. "Du jamais-vu depuis 2009 où la hausse constatée était de 2,83%".
(c) FranceTransactions.com
Explosion des loyers impayés
Pour l’association, les locataires ne pourront pas faire face à de telles augmentations, rappelant que le paiement des loyers représente de 25 à 40% du budget des ménages. "L’évolution de l’APL, indexée sur l’inflation, ne peut suffire et ne couvrira qu’une partie des hausses constatées. Par ailleurs, de nombreux ménages sont exclus des APL en raison des plafonds de ressources très faibles pour en bénéficier.
A lire aussi : Immobilier locatif : une forte hausse des loyers impayés depuis quelques mois ?
Pour CLCV la menace est réelle : "Le risque d’impayés est donc important pour les locataires qui sont aujourd’hui dans l’obligation d’arbitrer entre remplir leur frigo pour nourrir leur famille ou payer leur loyer et leurs factures (gaz, électricité…)". C’est pourquoi, comme la confédération nationale du logement, elle réclame un gel des loyers. Pour CLCV, ce gel doit être de 12 mois à compter du 1er juillet, tant pour le secteur privé que social.
A lire aussi : L’immobilier locatif, un investissement anti-inflation ? IRL borné, plafonds de loyers, impayés et gel des hausses pourraient bien vous faire changer d’avis
Par ailleurs, CLCV demande des nouvelles réflexions sur les modalités de révision des loyers. "Que ce soit par la création d’un nouvel indice, plus stable et moins sujet aux variations de l’inflation, ou par la détermination d’un seuil maximum d’augmentation, il convient de réagir au plus vite".
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
Le remaniement du gouvernement Borne se dote de nouveau d’un ministère du logement, le ministre Patrice Vergriete, est un expert du domaine avec de nombreux succès à la clé.
Avec la chute des prix de l’immobilier commercial, l’AMF classe les fonds immobiliers du secteur du commerce dans sa liste de placements à risques élevés et lance une alerte sur ce secteur.
Un pavé dans la mare du secteur des petites annonces immobilières : le portail SeLoger s’est ouvert aux annonces immobilières de ventes de biens des particuliers et ce service est gratuit !
Century 21 confirme le retournement du marché de l’immobilier, lentement mais surement. Les prix baissent trop peu pour relancer ce marché, dont le volume des transactions a baissé de seulement (...)
Les logements énergivores ne laissent pas seulement passer le froid l’hiver. Ils se transforment en véritables bouilloires l’été, selon le rapport de la Fondation Abbé Pierre publié ce lundi 26 (...)
Mauvaise nouvelle : la taxe foncière sera toujours en hausse en 2023. Relative bonne nouvelle, des conditions d’exonérations sont assouplies à compter de cette année. Détails.
Le marché de l’immobilier pose question en 2023. Toutefois les Français ne sont pas effrayés, et considèrent toujours l’immobilier comme un placement sûr, juste derrière les livrets épargne.
L’Union nationale des propriétaires immobiliers (UNPI) revient à la charge sur le plafonnement des loyers : le calcul des loyers médians serait faux et les plafonds de loyers imposés seraient (...)