La baisse des prix de l’immobilier devrait s’accĂ©lĂ©rer dès le mois de septembre
Les prix de l’immobilier devraient chuter d’ici la fin de l’année 2023, une accélération de la baisse est attendue dès le mois de septembre.
La CLCV a rendu sa copie concernant son enquĂŞte annuelle sur l’encadrement des loyers. Encore une mention peut mieux faire...
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Encadrement des loyers : davantage de conformités, mais...
Avec ses 66 % de conformitĂ©, l’Ă©dition 2021 de l’enquĂŞte annuelle CLCV sur l’encadrement des loyers affiche son meilleur rĂ©sultat depuis 2015. Ainsi, 69 % des annonces de logements sont conformes dans la capitale, 60 % sur le territoire de Seine-Saint-Denis. Cette Ă©tude confirme Ă©galement les constats que nous avions dressĂ©s lors de ses prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions, Ă savoir un meilleur respect de l’encadrement des loyers par les professionnels de l’immobilier (79 %) que par les particuliers (55 %), ainsi qu’un meilleur taux pour les locations nues (69 %) que meublĂ©es (58 %). Des rĂ©sultats supĂ©rieurs de 5 points en moyenne par rapport Ă ceux de 2020.
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30% des loyers sont trop Ă©levĂ©s, de l’ordre de 119€ en moyenne
Toutefois, les loyers non conformes affichent des montants Ă©levĂ©s, mĂŞme s’ils demeurent infĂ©rieurs Ă ceux constatĂ©s prĂ©cĂ©demment. Ainsi, en moyenne, les loyers excèdent de près de 119 € par mois le maximum autorisĂ©, soit 1 428 € qui sont rĂ©clamĂ©s, sur une annĂ©e, en toute illĂ©galitĂ© aux locataires. Et certains bailleurs vont bien plus loin.
Des records de loyers trop élevés
Tel ce propriĂ©taire qui propose, Ă Saint-Ouen, un 3 pièces 1 700 € au lieu de 1 261 €, soit 439 € d’Ă©cart par mois, 5 268 € Ă l’annĂ©e. Ou encore ce 4 pièces parisien proposĂ© pour 2 400 € au lieu de 1849,20 €, soit 550,80 € par mois, 6 609,60 € Ă l’annĂ©e. Plus que jamais, l’encadrement des loyers montre son utilitĂ© pour lutter contre les abus de certains bailleurs, prĂ©servant ainsi le pouvoir d’achat, fortement impactĂ© au regard du contexte actuel, de milliers de locataires. C’est pourquoi il est indispensable de pĂ©renniser ce dispositif et de l’appliquer Ă l’ensemble des zones tendues, comme cela Ă©tait initialement prĂ©vu.
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Par ailleurs, il convient de dĂ©finir a minima la notion de « complĂ©ment de loyer » qui permet Ă un bailleur, lorsque le logement prĂ©sente des caractĂ©ristiques particulières de localisation ou de confort, d’aller au-delĂ du maximum autorisĂ©. Si parfois, un tel complĂ©ment peut se justifier (immeuble de standing, belle hauteur sous plafond, vue directe remarquable sur un monument historique…), cela n’est pas toujours le cas, malgrĂ© les qualitĂ©s du logement. Nous avons ainsi trouvĂ© une studette de 9,45 m² situĂ©e dans le très chic VIIIè arrondissement de la capitale, dans un immeuble de standing, avec un mobilier de qualitĂ©. Le tout pour un loyer de 600 € alors qu’il devrait ĂŞtre de 422 €. Soit un complĂ©ment de 178 € par mois pour une studette situĂ©e au 5ème Ă©tage d’un immeuble sans ascenseur et dont les toilettes sont sur le palier…
Loyers des meublés sur Paris, un mieux sensible !
Enfin, il ne fait aucun doute que la crise sanitaire a eu des consĂ©quences sur les rĂ©sultats de cette Ă©tude. Cela est notamment visible pour les locations meublĂ©es, lesquelles ont vu leur taux de conformitĂ© s’amĂ©liorer de façon significative, surtout Ă Paris, cela en raison de la remise sur le marchĂ© des meublĂ©s touristiques.
Toujours aussi peu de sanctions
Seulement une dizaine de sanctions aient Ă©tĂ© prononcĂ©es Ă l’encontre de bailleurs rĂ©calcitrants. Rappelons que la violation de l’encadrement des loyers est passible d’une amende de 5 000 €, 15 000 € s’il s’agit d’une personne morale. Sur ce point, la possibilitĂ© nouvellement offerte aux prĂ©fets de dĂ©lĂ©guer leur pouvoir de sanction Ă la commune est intĂ©ressante et devrait permettre une meilleure application de l’encadrement des loyers, notamment Ă Paris. Mais encore faut-il que la municipalitĂ© dĂ©ploie les moyens humains et financiers adĂ©quats pour effectuer un contrĂ´le efficace des annonces publiĂ©es.
Petites annonces
Par ailleurs, Ă l’heure actuelle, seuls les professionnels de l’immobilier sont tenus de mentionner dans la petite annonce les principales informations de la location (loyer, montant des charges et du complĂ©ment, superficie…), les particuliers n’Ă©tant soumis Ă aucune prescription en la matière. Une situation que nous n’avons eu de cesse de critiquer et qui est dĂ©sormais rĂ©volue. En effet, Ă compter du 1er juillet 2022, toutes les annonces de logement mis en location seront identiques, qu’elles Ă©manent de particuliers ou de professionnels de l’immobilier. Mieux, elles devront indiquer le montant du loyer maximum, ce qui permettra au candidat locataire de s’assurer de sa lĂ©galitĂ© et d’amĂ©liorer l’application de l’encadrement des loyers.
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